Nous sommes en plein XXIème siècle. Le téléphone portable n’est plus un objet mais une partie de nous. Oui oui ! Vous allez certainement dire que cette phrase est une exagération mais après avoir lu les points qui suivent, vous allez peut-être changer de manière de penser…
Pour commencer, un petit peu d’étymologie. Ce mot est un mot-valise donc un mot formé par la fusion d’au moins deux mots. C’est la contraction pour l’expression anglaise << no mobile-phone phobia >> donc la peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile.
Ce mot a été inventé lors d’une étude menée en février 2008 par la UK Post Office qui accrédita YouGov, une organisation de recherche basée au Royaume-Uni, pour justement observer les angoisses subies par les utilisateurs des téléphones mobiles.
Un des aspects qui rendent les utilisateurs de téléphones portables accros sont les notifications. Les bips des notifications signifient, pour les utilisateurs, qu’il y a quelque chose qui est en train de se passer. Et dans une société comme la nôtre, nous ne voulons rien marquer. En plus du bip, la plus grande partie du temps, l’écran du smartphone s’allume ou sur certains, comme chez l’iPhone, il y a une diode lumineuse clignotante. Tout ce qui clignote et qui s’allume va stimuler l’œil humain et par simples instincts, nous avons envie de savoir plus sur ce qui se passe.
Ce phénomène ne concerne pas seulement une petite partie des utilisateurs de smartphones. Une étude britannique menée en 2012 a démontré que 66% des utilisateurs sondés avouaient être nomophobes. Beaucoup d’utilisateurs sont devenues les esclaves de leurs smartphones au point qu’ils peuvent être victimes d’attaques de paniques, voir leur respiration qui devient courte, des nausées, des tremblements ou un rythme cardiaque accéléré.
Gabriela & Gal, 2018